Les bonnes et les mauvaises surprises

Chez les Inconnus, il y les bons et les mauvais chasseurs. A la campagne, il y a les bonnes et les mauvaises surprises ! Nous avons choisi notre maison, et l’emplacement, en connaissance de cause, pour tous les avantages qu’impliquent une vie à la campagne : le calme, la tranquillité, la vue, la proximité avec la nature, l’espace, la possibilité d’avoir un potager, etc. Et côté faune et flore, nous ne sommes pas déçus !

Le lézard vert d’Auvergne

Celui là nous observait lorsque nous étions en train de couper les repousses de frênes en bas du terrain, au mois de février. Pas froid aux yeux la petite bête !

Les escargots

Ceux qui sont déjà venus chez nous ont pu le constater, les escargots se sentent comme chez eux sur les côteaux de Gergovie. Nous en sommes envahis mais ils ont une bouille sympathique ! Il y a de toutes les sortes. Pour les amateurs d’escargots de Bourgogne, qui sont prêts à les préparer, vous pouvez venir en ramasser, c’est la bonne saison !  Nous avons aussi des petits gastéropodes jaunes et d’autres, encore plus petits, avec une coquille plus cylindrique fermée par un « clapet », appelés apparemment « élégantes striées ».

Les rosiers, les iris et les lilas

Trois espèces de fleurs qui se plaisent à merveille sur notre terrain et qui lui donnent de belles couleurs au printemps !

Nos courgettes

Quel bonheur de pouvoir manger ses propres courgettes ! Nous avons ramassé la première il y a une quinzaine de jours et profitons d’une production régulière depuis. Miam !

Malheureusement, il faut aussi savoir composer avec quelques mauvaises surprises, dont certaines particulièrement désagréables (attention, la photo qui suit peut choquer les âmes sensibles ! Ceux qui me connaissent comprendront que je fais appel à Denis pour la télécharger sur le blog et que je ne remettrai plus les pieds sur cet article ensuite !).

Le serpent

Voilà sur quelle espèce d’animal que je ne peux même pas voir en peinture nous sommes tombés il y a quelques semaines, bien tranquille dans le paillis, au pied d’un de nos plans de courgette… Denis l’a vu avant moi, heureusement ! Il s’est renseigné sur internet pour savoir de quoi il s’agissait, mais sans résultat certifié : vipère ? couleuvre vipérine ? Si quelqu’un s’y connaît et peut nous donner son avis éclairé, qu’il n’hésite pas !

Les orvets

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anguis_fragilis

Une seule photo de bêbête qui rampe suffit amplement et je n’en ai pas des orvets. Même si Denis me répète inlassablement qu’ils ne sont pas de la famille des serpents, mais de celle des lézards, leurs pattes atrophiées me les fait mettre dans la première catégorie… Donc j’en ai également une frousse irrationnelle ! Pourtant, ils ont l’air de se plaire chez nous, nous en avons trouvés une bonne douzaine jusqu’à maintenant, principalement enterrés le long des murs plein sud.

Les escargots

Et oui, je les mets aussi dans la catégorie « mauvaise suprirse », parce que sous leurs airs inoffensifs, ils savent aussi faire des dégâts, comme en témoignent nos courgettes. Nous sommes désormais à l’affût et retirons systématiquement tous les escargots à proximité de nos légumes. Non mais !

La mineuse du marronnier

Depuis deux bons mois déjà, on s’inquiétait de l’état de notre marronnier devant la maison. S’il a fleuri correctement au printemps, il a ensuite très vite eu beaucoup moins d’allure.

Ses feuilles ont jauni et lors des grosses chaleurs (oui, il y en a eu !), nous avons été envahis par de tout petits papillons.

Après recherche sur google-est-ton-ami.com, il s’avère que notre arbre est infesté par la mineuse du marronnier, qui niche dans les feuilles.

Nous avons sévi en installant deux pièges à phéromones pour les mâles et de la colle sur le tronc pour les femelles, qui ne volent pas. Les premiers ont bien marché, la deuxième beaucoup moins.

Mais c’est trop tard pour cette année, nous ne pourrons pas redonner son allure majestueuse à notre arbre ! Nous essaierons d’intervenir plus tôt pour l’année prochaine, en commençant par brûler toutes les feuilles tombées cette saison.

Enfin, un petit bonus, qui n’est pas vraiment une surprise liée à la nature. Ou alors si, à celle de l’ancien propriétaire, qui avait l’air plutôt… libéré !! Nous avons retrouvé ces deux plaques complètement enterrées, en dessouchant des arbres.